Plan général de la tombe qui comporte deux niveaux.
Le premier, en rentrant dans la tombe est formé d’une antichambre, d’un vestibule et de l’Annexe Est.
Le deuxième niveau, est accessible par un escalier et donne dans la chambre du sarcophage avec ses quatre piliers. Deux chambres latérales (est et ouest), et une autre pièce, appelée Demeure d’Osiris donnent dans ce vaste espace.
Disposition des fresques dans l’Annexe Est de la tombe. Les flèches indiquent le sens de chaque parcours : septentrional et méridional.
Les fresques illustrent chaque parcours qu’effectue Nefertari, d’abord septentrional et ensuite méridional.
A gauche, le premier parcours est septentrional. C’est la phase lunaire ou nocturne d’un trajet souterrain dit chthonien.
Sur le plan, ci-dessous, les flèches indiquent le sens du parcours et donc l’ordre des fresques.
Seules les fresques de l’Annexe Est sont reproduites en mosaïque.
A droite, le parcours méridional.
C’est la phase solaire, où Nefertari va vers le jour, vers le futur
Sur le plan, ci-dessous, les flèches indiquent le sens du parcours et donc l’ordre des fresques.
Seules les fresques de l’Annexe Est sont reproduites en mosaïque.
Pourquoi la mosaïque ?
La mosaïque est un art qui me fascine depuis longtemps.
Depuis vingt ans, je fais de la marqueterie de bois. En dehors du matériau, il y a beaucoup de points communs entre ces deux activités.
Dès le départ, j’ai tout de suite envisagé de recouvrir tous les murs de mon garage des fresques de Nefertari. J’avais conscience qu’il y avait des obstacles majeurs.
Pour reprendre les propos de Mark Twain*, je dirais que je ne savais pas que c’était impossible, alors je l’ai fait.
*“They didn’t know it was impossible, so they did it”.
Les matériaux J’ai utilisé des carreaux de faïence neufs, en format 15*15cm.
Le choix des couleurs
Les artisans qui ont réalisé ces peintures ont utilisé mille et une nuances pour donner du relief à leurs dessins. Quand on regarde de près, on s’émerveille de la finesse des traits et de la richesse des détails. Ainsi, le visage de Nefertari est d’une extrême beauté, son léger sourire exprime parfaitement la sérénité de cette reine face aux dieux.
A l’inverse de cette richesse, dans les fresques en mosaïque, il n’y a aucune nuance, les visages sont unis et plats.
Je n’ai utilisé que très peu de couleurs : principalement des carreaux blancs, noirs, jaunes, rouges, orange, gris et verts. A cette liste, il faut ajouter avec des doses, parfois très homéopathiques, des carreaux bordeaux, bleus, et jaune paille.
Ernesto Schiaparelli a découvert la tombe en 1904, lors de sa deuxième campagne de fouilles. C’est en voyant un linteau, et une peinture représentant Isis et Nephtys ainsi que deux cartouches de Nefertari qu’il prend conscience de son immense découverte.
L’entrée n’était plus bouchée par un mur. Des pilleurs, y étaient déjà entrés et avaient déjà volé le contenu de la tombe. Le déclin politique et économique à la fin de la XIXème dynastie a généré un pillage à grande échelle. Les trésors enfermés dans les tombes de la dynastie ramesside ont-ils favorisé les appétits ?
Ernesto CHIAPARELLI a découvert un escalier de 18 marches enseveli par la maçonnerie effondrée et des pierres jusqu’au plafond.
Il est entré dans la première pièce, dite l’antichambre, d’environ 5m par 5m. Cette pièce dessert deux parties.
Le vestibule et l’Annexe Est qui se trouve de même niveau
Puis, par un escalier, la chambre du sarcophage avec ses quatre piliers.